Les Accueils des Villes Françaises, associations loi 1901,
ont été créés en 1963
et appliquent tous la même charte.
Animés par des bénévoles, ils ont été organisés
en réseau national depuis l'Union Nationale (UNAVF)
relayée en région par les Unions Régionales (URAVF)
jusqu'aux AVF locaux.
LES STATUTS DE L'AVF DE VIC-EN-BIGORRE Cliquer sur le bouton→
L'AVF de Vic-en-Bigorre fonctionne grâce à:
1) son conseil d'administration qui est élu pour 3 ans.
2) Son ASSEMBLÉE GÉNÉRALE:
Elle a lieu 1 fois par an en juin avec renouvellement des membres du Conseil d'Administration tous les trois ans
3) Ses bénévoles très actifs qui participent à l'accueil, aux animations des ateliers, à la formation, à l'organisation des manifestations (voyages, sorties, goûters, spectacles...)
L’Accueil des Villes Françaises (AVF) de Vic-en-Bigorre est une association Loi 1901, créée il y a plus de quarante années dans notre ville, ayant pour but d’accueillir les personnes et les familles nouvellement installées dans la ville ou dans la région et de faciliter leur intégration. Pour vous qui êtes « nouvel arrivant » dans le Val d’Adour », une équipe d’accueillants est à votre écoute pour vous renseigner et vous permettre de recréer un solide tissu relationnel et social. En effet, notre Association vous propose tout un panel d’animations diverses que vous choisirez selon vos goûts et vos disponibilités. Animées par des membres bénévoles de notre Association, ces activités peuvent être aussi bien ludiques qu’artistiques, sportives ou culturelles.
Au-delà de ces ateliers hebdomadaires ou ponctuels, nous partageons aussi, en toute amitié, des moments de rencontre et de convivialité entre anciens adhérents et nouveaux arrivants. Goûters, sorties, projections de photos, grillades… renforcent ainsi les liens qui nous unissent. Merci à la Mairie de Vic-en-Bigorre, à tous nos partenaires, à tous ceux qui nous aident et nous soutiennent dans notre action. Au nom de tous les membres de l’AVF, je vous souhaite la bienvenue à Vic-en-Bigorre et dans le Val d’Adour.N’hésitez pas à venir nous rejoindre.
A bientôt La présidente, Michèle Aué
BREF HISTORIQUE DE VIC EN BIGORRE
Capitale du Val d’Adour Bigourdan , Vic est une petite ville dont le patrimoine a bénéficié d’un solide effort de mise en valeur ou de réhabilitation ces 30 dernières années.
Ses origines, très anciennes, sont liées à un passage à gué de l’Echez, affluent gauche de l’Adour. Le nom lui-même, Vic, issu du latin vicus (le faubourg ou le camp) signe l’origine antique de notre cité, il y a pratiquement 2000 ans par la volonté des Romains. Partout dans l’espace vicquois ils ont laissé de nombreuses traces archéologiques prouvant leur forte emprise administrative, économique et spatiale autour de leur capitale bigourdane BIGORRA ou SAINT LEZER d’aujourd’hui. Mais le plan actuel de la ville de Vic à l’intérieur de son canal creusé par l’homme date de 115, en plein Moyen Age. Il a été voulu, dessiné et fixé au sol par le Comte de Bigorre Pierre de Marsan. Cet espace médiéval fortifié conserve au XXIe siècle son dessin original même si les murailles et le château fort ont disparu au cours des guerres de Religion entre 1560 et 1590, féroces en Val d’Adour. L’église gothique fortifiée au XIVe siècle, incendiée et pillée pendant ces guerres a été assez maladroitement restaurée vers 1880 perdant ainsi sa belle originalité en même temps que son clocher mur, typique de la Bigorre médiévale.
Le XVIIIe siècle affirme une belle renaissance patrimoniale marquant solidement Vic. Grâce à la prospérité agricole générée par les grains, les chevaux et les vins, Vic s’enrichit de beaux hôtels particuliers (Journet, Laforgue ou Saint-Pastou), de maisons bourgeoises (Rosapelly), de fermes et de manoirs (Labarthe, Saint-Aunis).
Le XIXe siècle installe le fer et l’acier avec la voie ferrée et la gare en 1859 et l’une des 4 plus grandes halles du département, façon Baltard, qui prouve la vitalité du vieux marché médiéval du samedi resté cher aux vicquois d’aujourd’hui.
Si la ville s’est assoupie dans les années 1880 avec la grave crise du vin et les dommages humains de la première Guerre Mondiale, elle s’est réveillée dès 1950 et éclate aujourd’hui dans toutes les directions, avec beaucoup de vitalité.
Guy CASSAGNET